Valls a décidé d’en finir avec « la panne des transports en Ile-de-France ».

le premier ministre a affiché sa volonté de supprimer tous les bâtons financiers dans les roues des chantiers de modernisation des métros et RER en Île-de-France.

C’est appréciable, mais il ne faudrait pas oublier que, deux ans avant, ce sont les même qui ont rechigné à verser 1 milliard d’euro alors qu’il s’agit d’un projet à 26.5 milliards d’euro payés essentiellement par des taxes locales.

Mais c’est vrai, pourquoi ne pas investir aujourd’hui dans les infrastructures dont le pays à besoin, quand le carnet de commande des entreprises est désespérément vide, le chômage élevé, les taux d’intérêts plus faibles que jamais, les matières premières peu chères, etc. Dommage pour nous tous que les socialistes aient mis deux ans pour le comprendre. Le plus pathétique dans tous ça, est que

M. Valls a mobilisé ses services pour trouver d’autres sources de revenus « supplémentaires ».

Traduction, au plus sommet de l’État, des fonctionnaires travaillent d’arrache-pied pour trouver quels impôts ou taxes augmenter… Ceci explique peut-être cela.